La première salve de la guerre du logement : la déduction des intérêts hypothécaires 

 

Hommes, ils arrivent pour la déduction des intérêts hypothécaires ! Cela signifie la guerre !

La NAR est finalement partie aux matelas sur la politique. Il y a quelque temps, j’ai écrit que la déduction des intérêts hypothécaires pourrait être supprimée ou limitée dans le cadre de la nouvelle politique de « logement durable ». À l’époque, j’ai entendu pas mal de gens dire : « Ça n’arrivera jamais ». L’idée était que le public aime tellement le MID qu’il estime y avoir droit, tout comme la sécurité sociale. De plus, la NAR est une opération politique si puissante qu’aucun politicien n’oserait jamais toucher au MID.

Et bien, la commission sur le déficit a dévoilé sa recommandation aujourd’hui, et devinez quoi ? Le MID est très certainement sur la table pour une élimination pure et simple ou une limitation significative.

Parmi les nombreuses propositions contenues dans le document, la plus contestée pour l’industrie du logement (voir notre article sur l’ OPAC ) sera la déduction fiscale des intérêts hypothécaires. La commission propose que la déduction soit limitée aux seules résidences principales et que les prêts hypothécaires éligibles ( voir la banque lcl ) soient plafonnés à 500 000 euros au lieu du plafond actuel d’un million d’euros. La commission a également proposé un crédit d’impôt non remboursable de 12 % sur les intérêts hypothécaires pour tous les contribuables.

 

La guerre signifie que la diplomatie a échoué

Un signe troublant est que NAR a dû recourir à un appel à l’action en premier lieu. 

Les agents immobiliers, les constructeurs de maisons et les prêteurs hypothécaires ont agressivement courtisé les législateurs au fil des ans, en partie pour éviter d’avoir à se battre activement pour prolonger la déduction.

Les agents immobiliers ont dépensé à eux seuls 13 millions d’euros en lobbying rien que cette année.

Et pourtant, la NAR a besoin que ses membres commencent à assiéger les banques téléphoniques de leurs représentants avec des appels téléphoniques furieux. Les réunions en coulisses avec les responsables de l’administration, avec les collaborateurs du Congrès, avec les sénateurs, etc. doivent avoir échoué. C’est la seule conclusion que l’on puisse tirer.

Le langage du rapport de la Commission lui-même est de mauvais augure :

Dans les semaines et les mois à venir, d’innombrables groupes de défense et d’intérêts particuliers tenteront puissamment, par des assauts médiatiques coûteux, dramatiques et déchirants, de s’exonérer du sacrifice partagé et de l’objectif commun. L’intérêt national, et non les intérêts particuliers, doit prévaloir. Nous invitons les dirigeants et les citoyens qui ont des préoccupations de principe concernant l’une de nos recommandations à suivre ce que nous appelons la règle Becerra : Ne pas rejeter une idée sans en proposer une meilleure à la place.

Après tous les discours sur la dette et les déficits, il est grand temps pour les dirigeants américains de se mettre à table ou de se taire. L’ère du déni de la dette est terminée, et il ne peut y avoir de retour en arrière. Nous signons ce plan parce que nous aimons trop nos enfants, nos petits-enfants et notre pays pour ne pas agir pendant que nous avons encore la possibilité d’assurer un meilleur avenir à tous nos concitoyens.

On ne peut qu’imaginer combien de « groupes de pression et d’intérêts spéciaux » la Commission, ses membres et leur personnel ont dû entendre dans les semaines et les mois qui ont précédé la publication de ce rapport. 

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