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« Je ne sais pas si je veux revenir dans l’immobilier, c’est tellement difficile de craquer ce marché. La politique, la sensibilité aux prix, la fragmentation – c’est intense. »
« Je comprends. Vous et moi portons certaines des mêmes cicatrices. »
« Mais si je me lançais à nouveau, où pensez-vous qu’il y ait des opportunités ? »
« Partout. »
Un moment dans le temps
C’est ainsi que se sont passées vingt secondes d’un déjeuner de deux heures avec un ancien collègue qui a quitté l’espace des logiciels immobiliers. Mais c’est la partie à laquelle j’ai pensé encore et encore dans les semaines qui ont suivi notre rencontre.
Parce que si vous voulez construire des logiciels pour les agents et courtiers immobiliers – innover, perturber, inventer – c’est le moment.
Vous pouvez en douter. La reprise du logement n’est qu’une floraison fragile, la politique et la fragmentation sont indéniables, et Zillow semble aspirer tout l’oxygène de la pièce.
Droit ?
Sûr. Mais l’optimisme l’emporte ici.
Réfléchissez aux cinq années qui ont précédé ce moment :
D’abord, la demande de technologies et de logiciels a été étranglée par le krach boursier. Les choses sont en train de se décoincer. Je le vois dans les budgets des courtiers et dans l’attitude des agents. Les gens investissent, ils ne se contentent pas de tenir bon.
Deuxièmement, la plupart des fournisseurs de logiciels immobiliers ont suivi l’industrie dans la vallée de l’ombre de la mort. Leurs budgets, et leur capacité d’investissement, sont allés vers le sud en même temps que celle de leurs clients courtiers et agents. Ils se sont figés dans le temps comme un homme des cavernes sous le permafrost.
Troisièmement, la façon dont nous pensons aux logiciels a fondamentalement changé. Il y a cinq ans, nous payions de gros frais de licence et chantions des contrats à long terme. Cette condition était particulièrement aiguë dans l’immobilier. Maintenant, nous téléchargeons des logiciels à 5 € sur nos téléphones et nous nous inscrivons sans crainte à des applications Web comme Dropbox.
Quatrièmement, le coût de la création de logiciels, en temps et en euros, a chuté. Oui, il vous en coûtera beaucoup pour construire et une application iOS. Les applications Web – malgré AWS, GitHub et la prolifération des API – prennent encore du temps et de l’argent. Mais c’est moins. Significativement moins.
Donc : nous avons un marché servi par des vendeurs lassés par le chien qui est prêt à libérer la demande refoulée dans un environnement où il est plus facile de construire et de vendre des logiciels.
Vous me suivez ?
Ici, là et partout
Vous n’avez pas besoin de proposer la chose à laquelle personne n’a pensé pour poursuivre l’opportunité. Réfléchissez aux applications existantes et améliorez-les. Attaquez-vous aux cas d’utilisation établis avec de nouveaux outils.
Considérez ce que des entreprises font avec la notion vieille de quinze ans selon laquelle les transactions devraient être gérées en ligne. Elles la mettent sur le marché dans des applications qui ressemblent à 2012, pas à Windows 95.
Regardez maintenant, avec ces yeux, juste ces trois choses :
Visites virtuelles
Les agents en construisent encore par centaines de milliers. Mais dites-moi : qu’est-ce qu’une » visite virtuelle » exactement, maintenant que les photos règnent sur le web ? Ce n’est probablement pas des photos dégradées assemblées dans un montage pesant soutenu par l’un des Greatest Hits de John Tesh, n’est-ce pas ?
Sites Web d’agents
Chaque agent en a un, et presque chaque agent en a un qui est nul.
Présentations des listes
C’est l’accompagnement clé du moment de vérité de l’agent de listage avec les vendeurs potentiels, mais ils sont rarement interactifs ou visuellement convaincants. Et tous les courtiers en construisent un – en PowerPoint. C’est une opportunité plus petite, mais importante.
C’est parti
Je suis dans l’immobilier en ligne depuis 1997. Des centaines de millions ont été déversés dans la catégorie à la fin des années 90 en poursuivant des choses comme les ventes aux enchères en ligne, vente au enchere et les visites guidées avec des lentilles fisheye. Ces entreprises étaient en avance sur leur temps, luttant contre des coûts de développement énormes et un scepticisme de masse.
Mais maintenant, c’est le moment – votre moment, le moment – de faire bouger les choses.
C’est parti !