Comment bien estimer le prix de son bien avant une vente en viager ?
Clôture

La vente en viager est un plan d’investissement qui suscite de plus en plus l’intérêt de propriétaires, notamment les seniors souhaitant transformer leur patrimoine immobilier en revenu complémentaire pour la retraite. Mais, avant de se lancer, l’estimation de la valeur du bien est indispensable, car un prix mal évalué peut compromettre l’intérêt de l’opération, aussi bien pour le vendeur que pour l’acheteur. Voici comment procéder pour déterminer la valeur réelle de votre logement avant une vente en viager.

Comprendre les spécificités du viager avant l’évaluation

D’abord, il est essentiel de comprendre le fonctionnement du viager, lequel diffère d’une vente classique. En viager, le prix n’est pas versé en une seule fois. Il se compose généralement d’un bouquet (somme initiale payée à la signature) et d’une rente viagère versée périodiquement jusqu’au décès du vendeur. La valeur du bien est donc ajustée selon plusieurs critères :

  • L’âge et l’espérance de vie du crédirentier (vendeur) ;
  • Le type de viager (occupé ou libre) ;
  • La valeur locative du logement si le vendeur continue à y vivre.

Pour bien maîtriser ces paramètres, vous pouvez consulter des ressources spécialisées, comme le guide suivant : tout savoir avant de vendre en viager. Par la suite, vous pourrez procéder à l’évaluation proprement dite.

Faire appel à une expertise immobilière fiable

Une évaluation professionnelle est recommandée pour fixer un prix cohérent. Un expert immobilier, un notaire ou un spécialiste du viager dispose des outils et des méthodes nécessaires pour déterminer la valeur vénale de la propriété.

En général, cette opération prend en compte la localisation du logement, l’état général du bien et les éventuels travaux à prévoir, les tendances du marché immobilier local et les caractéristiques spécifiques : superficie, étage, exposition, équipements, etc. Une fois cette base posée, l’expert applique les coefficients de viager, c’est-à-dire la décote liée au droit d’usage et d’habitation du vendeur, sans oublier son âge.

Ne pas négliger les aspects fiscaux et économiques

L’estimation d’un bien en viager ne repose pas uniquement sur des critères physiques ou personnels. La conjoncture économique et la fiscalité locales sont des aspects supplémentaires qui méritent d’être intégrés dans le processus d’estimation.  

Notez que chaque situation est unique. Une estimation réussie doit s’appuyer sur un diagnostic complet du bien et du profil du vendeur. Faire appel à un professionnel du viager permet d’abord d’obtenir une estimation équitable du bouquet et de la rente périodique. De plus, vous pourrez bénéficier d’un accompagnement pour négocier les meilleures conditions.