Les erreurs à éviter lors de l’immatriculation de votre LMNP

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La LMNP ou Location meublée non professionnelle constitue un régime fiscal attractif pour les investisseurs immobiliers grâce aux multiples avantages qu’elle offre. Cependant, s’engager dans ce statut sans une bonne compréhension de ses implications peut entraîner des erreurs coûteuses. Malgré ses nombreux atouts, la LMNP cache effectivement plusieurs pièges qu’il faut éviter pour bien en profiter.

 

L’importance de bien comprendre le statut LMNP avant de vous engager

 

La Location meublée non professionnelle représente un cadre fiscal avantageux pour ceux qui aiment investir dans la pierre. Cependant, elle présente aussi quelques risques qu’il faut prendre en compte, tout comme pour les autres formes d’investissement. Avant de vous engager dans la LMNP, il est crucial de bien comprendre ses implications.

Les propriétaires sous le régime LMNP doivent notamment respecter certaines conditions en matière de location, telles que la durée minimale du bail, les équipements obligatoires à mettre dans le logement, l’aménagement ainsi que les responsabilités envers le locataire. Il est aussi important de comprendre les implications fiscales, comptables et juridiques de ce statut afin de garantir la rentabilité de l’investissement.

Une fois que vous aurez tout compris, vous pourrez mieux choisir le type de bien qui correspond le plus à vos besoins et objectifs. Par la suite, il ne vous restera plus qu’à déclarer votre activité via un guichet unique pour immatriculer votre LMNP en renseignant vos coordonnées et en choisissant votre régime fiscal. Une fois immatriculé, vous recevrez les documents justificatifs qui vous permettront d’exercer en toute légalité (avis de l’INSEE, mémento fiscal, formulaire 751-SD, Cerfa 1447…).

Immatriculation d'une LMNP

 

Les pièges à éviter dans le choix du régime fiscal pour votre LMNP

 

L’un des aspects les plus cruciaux de l’immatriculation d’une LMNP est le choix du régime fiscal. Vous devrez notamment choisir entre le régime réel et le régime micro-BIC, mais il y a toujours quelques erreurs courantes à éviter, quelle que soit l’option choisie.

Le régime micro-BIC est très populaire pour sa simplicité administrative. Vous bénéficiez d’un abattement forfaitaire de 50 % sur vos revenus annuels issus de la location meublée. Toutefois, vous ne pouvez pas profiter de ces avantages dès lors que vos recettes annuelles dépassent les 77 700 euros. Il faut donc bien garder à l’œil vos finances pour continuer à profiter de ce régime.

Cela dit, penser que le régime micro-BIC est plus avantageux que le régime réel peut aussi être considéré comme une erreur. En effet, le régime réel vous permet de vous affranchir des impôts sur vos revenus locatifs sur plusieurs années, dus à l’amortissement (dépréciation de la valeur du bien chaque année). Le seul piège à éviter est l’oubli d’une bonne comptabilité, car les factures seront toujours exigées en tant que pièces justificatives pour chaque charge que vous déduirez de vos impôts.

 

Anticipez les coûts cachés de l’immatriculation d’une location meublée non professionnelle

 

Au-delà des aspects fiscaux, l’immatriculation d’une LMNP comporte également des coûts cachés que vous devez anticiper. Certains frais liés à cet investissement ne doivent en aucun cas être sous-estimés. Ceux-ci incluent notamment le prix d’acquisition du bien immobilier et les coûts de la mise en conformité, sans compter les éventuels frais d’agence immobilière et de notaire. Une fois le bien mis en location, il y aura aussi les coûts liés à la gestion locative, l’assurance, l’entretien et la réparation. Il est primordial de prévoir ces dépenses dès le début de votre projet afin d’éviter toutes surprises financières et assurer la réussite de votre investissement en LMNP.

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