Les changements sur le crédit immobilier en 2022

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Vous voulez devenir propriétaire ? Cette année, il est préférable de se familiariser avec les programmes d’achat et les subventions avant de contracter un crédit immobilier. Un certain nombre de changements s’appliquent aux prêteurs à partir du 1er janvier 2022, y compris les recommandations actuelles. Les nouvelles règles sont plus restrictives d’un point de vue juridique, mais sont bénéfiques pour certains acheteurs à revenus élevés. Voyons ce qu’il y a de nouveau en 2022 pour les prêts immobiliers.

Prêt immobilier : des règles plus strictes

 

Pour bénéficier de la faveur des banques, vous devez désormais remplir certaines conditions plus ou moins restrictives. Celles-ci sont imposées par les autorités gouvernementales et doivent être respectées par les banques proposant des prêts immobiliers. Plus précisément, le Haut comité pour la stabilité financière (HCFS) resserre l’étau en formulant des recommandations aux banques, notamment en matière de prêts immobiliers. Il convient de rappeler que le HCSF est l’organisme français chargé de surveiller le fonctionnement de l’ensemble du système financier. Elle est capable d’introduire des méthodes correctives en cas de risques systémiques sur les marchés financiers. L’objectif est de préserver la stabilité de la croissance économique. Son rôle, tel que prévu par le code monétaire et financier, est principalement d’éviter le surendettement des ménages. En effet, une durée de remboursement trop longue pour un prêt immobilier, combinée à un ratio d’endettement élevé, peut affecter la stabilité financière de l’emprunteur. Par conséquent, les recommandations faites aux établissements de crédit il y a un an deviennent la norme à partir du 1er janvier 2022. Ainsi, tout acteur qui ne respecte pas les règles sera sanctionné par les pouvoirs publics. Rendez-vous sur ce site pour plus d’informations.

 

Crédit immobilier 2022 : les nouvelles règles plus strictes du HCSF

 

Dépôt obligatoire : nouvelle restriction

Le financement sans mise de fonds est courant depuis quelques années et s’applique principalement aux personnes qui achètent une propriété pour la première fois. À partir du 1er janvier 2022, il sera presque impossible d’obtenir un prêt sans dépôt pour acheter un bien immobilier. Les acheteurs devront verser un minimum de 10 % du prix de la propriété. Cette mesure, déjà recommandée par le HCSF, devient désormais une norme juridiquement contraignante pour la banque. 

 

Le taux d’endettement est limité à 35 % pour un prêt immobilier

L’une des principales conditions du nouveau règlement du HCSF concerne le ratio d’endettement. Il correspond au rapport entre les revenus mensuels d’une personne et ses dépenses financières. Les revenus comprennent les salaires nets, les loyers perçus ou les bénéfices tirés d’activités commerciales pour les travailleurs indépendants. Quant aux dépenses, elles tiennent compte des loyers, des emprunts, des pensions, etc. A partir du 1er janvier 2022, le ratio d’endettement ou d’effort sera limité à 35 %. Auparavant, ce pourcentage était fixé à 33 %, mais il inclut désormais le coût de l’assurance-crédit. En d’autres termes, la somme des paiements destinés au remboursement du prêt ne doit pas dépasser un tiers des revenus de l’emprunteur.

 

La durée du prêt pour le bien

Outre le taux d’intérêt, la durée du prêt est l’une des conditions du nouveau règlement du HCSF. Elle est désormais fixée à un maximum de 25 ans. Dans le cas d’un nouveau projet immobilier, un délai de grâce de deux ans peut être ajouté à cette période. 

 

Comment réduire le coût de votre prêt ?

  • Comparez les offres de prêt de différentes banques. Tout d’abord, négociez avec votre banque ou votre courtier pour réduire votre taux d’intérêt ;
  • Comparez différentes offres d’assurance-crédit. En mettant son contrat en concurrence, l’emprunteur peut diviser le coût de l’assurance en trois. De plus, ils peuvent désormais changer d’assurance à tout moment ;
  • Négociez les frais de dossier facturés par la banque. Ces frais sont souvent équivalents à 1% du capital emprunté et peuvent s’élever à plusieurs milliers d’euros. Il est important de savoir qu’ils sont négociables. Les banques sont souvent prêtes à faire un effort à cet égard si la signature du dossier en dépend.
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