Comment acheter un bien immobilier en Suisse ?

Partager sur

Rêvez-vous de devenir propriétaire en Suisse ? Vous demandez-vous quelles sont les conditions d’accès à la propriété, les démarches à suivre et les pièges à éviter ? Pas de panique, nous sommes là pour vous aider ! Dans cet article, nous allons vous expliquer comment acheter un bien immobilier en Suisse, que ce soit un appartement ou une maison, une résidence principale ou secondaire. Nous allons également vous donner des conseils pratiques pour réussir votre projet immobilier et profiter pleinement de la qualité de vie helvétique.

 

Quelles sont les spécificités du marché immobilier suisse ?

 

Avant de vous lancer à la recherche de votre futur logement, il est important de connaître les spécificités du marché immobilier suisse. En effet, ce marché présente des particularités qui le distinguent des marchés voisins, notamment français.

Tout d’abord, le prix des biens immobiliers en Suisse est généralement assez élevé, surtout dans les grandes villes et dans les régions touristiques. Selon certaines sources, le prix médian des appartements en vente en Suisse est de 750 000 francs suisses (environ 690 000 euros) en janvier 2023. Le prix médian par mètre carré est approximativement de 8 386 francs suisses (environ 7 700 euros).

Toutefois, ces prix varient bien sûr selon les cantons, les communes et les quartiers. Par exemple, à Genève, le prix médian d’un appartement était de 1 200 000 francs suisses (approximativement 1  100 000 euros) en janvier 2023, tandis qu’à Fribourg, il était de 450 000 francs suisses (environ 414 000 euros).

Ensuite, la location est plus répandue que la propriété en Suisse. En effet, environ 60 % des habitants sont locataires de leur logement, contre seulement 34 % qui sont propriétaires de leur résidence principale. Cette situation s’explique notamment par les conditions d’accès à la propriété plus complexes qu’ailleurs, mais aussi par une fiscalité plus favorable aux locataires qu’aux propriétaires.

Enfin, les ressortissants étrangers qui souhaitent acheter un bien immobilier en Suisse doivent respecter certaines règles. Les ressortissants de l’Union européenne (UE) ou de l’Association européenne de libre-échange (AELE) qui résident en Suisse ont les mêmes droits que les citoyens suisses et n’ont pas besoin d’autorisation particulière pour acquérir un logement.

En revanche, les ressortissants étrangers qui ne résident pas en Suisse doivent demander une autorisation à l’autorité cantonale compétente du lieu où se situe le bien immobilier. Cette autorisation est soumise à des conditions qui peuvent varier selon les cantons et le type de bien immobilier.

Il est donc essentiel de se renseigner sur les spécificités du marché immobilier suisse avant d’entamer son projet d’achat. En fait, « Le marché immobilier suisse est très hétérogène et dépend fortement des facteurs régionaux », affirme une société spécialisée dans le conseil immobilier. Ainsi, avec une agence immobilière de confiance, vous avez plus de chance de réaliser votre rêve.

 

Comment financer l’achat d’un bien immobilier en Suisse ?

 

Une fois que vous avez trouvé le bien immobilier qui vous convient, il faut penser au financement. En Suisse, le système du prêt hypothécaire est très répandu. Il s’agit d’un prêt accordé par une banque ou un autre organisme financier qui prend le bien immobilier comme garantie. Le prêt hypothécaire se compose généralement de deux parties, le premier rang et le deuxième rang :

  • le premier rang correspond à 65 % du prix d’achat du bien immobilier. Il s’agit d’un prêt à long terme, généralement de 15 à 25 ans, qui peut être à taux fixe, variable ou mixte. Le premier rang n’a pas besoin d’être remboursé avant l’échéance, mais il faut payer des intérêts ;
  • le deuxième rang, quant à lui, correspond à 15 % du prix d’achat du bien immobilier. C’est donc un prêt à moyen terme, habituellement de 5 à 10 ans, qui doit être remboursé par amortissement, c’est-à-dire par versements réguliers. Ce rang a souvent un taux d’intérêt plus élevé que le premier rang.

Ainsi, le prêt hypothécaire couvre au maximum 80 % du prix d’achat du bien immobilier. Il faut donc apporter au minimum 20 % de fonds propres, c’est-à-dire de l’argent personnel. De plus, au moins 10 % de ces fonds propres doivent provenir de liquidités (épargne, 3e pilier, assurance-vie, donation…). Les 10 % restants peuvent provenir soit de liquidités, soit du 2e pilier (prévoyance professionnelle).

Par exemple, pour acheter un appartement dont le prix est de 1 million de francs suisses, il faut apporter au minimum 200 000 francs suisses de fonds propres, dont au moins 100 000 francs suisses de liquidités. Le prêt hypothécaire sera alors de 800 000 francs suisses, dont 650 000 francs suisses en premier rang et 150 000 francs suisses en deuxième rang.

En plus des fonds propres et du prêt hypothécaire, il faut également prévoir les frais liés à l’achat du bien immobilier, tels que les frais de notaire, les droits d’enregistrement, les taxes foncières ou les frais d’agence. Ces frais varient selon les cantons et les communes, mais ils représentent généralement entre 3 % et 5 % du prix d’achat du bien immobilier. Ils ne peuvent pas être financés par le prêt hypothécaire et doivent être pris en charge avec les liquidités.

Enfin, pour les experts conseillers en immobilier : « Pour financer l’achat d’un bien immobilier en Suisse, il faut disposer d’un budget suffisant et adapté à sa situation personnelle. Il est conseillé de faire une simulation de financement avec un conseiller bancaire ou un courtier immobilier pour connaître sa capacité d’emprunt et les conditions du prêt hypothécaire. »

Facebook
Twitter
LinkedIn
© 2021 Tous droits réservés